Psychologue, EMDR et Accompagnement à la parentalité à Sète
Sharya Farida Belkhadra

EMDR

Praticienne EMDR

Cela fait plus de vingt ans que Francine Shapiro a mis en mots et introduit l'EMDR à la communauté de santé mentale 

L'EMDR est une approche psychothérapeutique intégrative centrée sur le client qui met l'accent sur le système  de retraitement de l'information du cerveau; les souvenirs d'expéreinces perturbantes sont compris  comme étant les bases des pathologies  actuelles hors celles causées par un déficit ou une blessure orgnaique; 

L'EMDR traite les expériences qui contirbuent aux symptôme  cliniques et celles nécessaires pour amener le client vers un état de santé psychologiques solide

(Shapiro, 2007).

« Si un événement douloureux a été mal “digéré” parce que trop violent, les images, les sons et les sensations liés à l’événement sont stockés dans le cerveau, prêts à se réactiver au moindre rappel du traumatisme. Le mouvement oculaire débloque l’information traumatique et réactive le système naturel de guérison du cerveau pour qu’il complète le travail». Explique le psychiatre David Servan-Schreiber.

Pour aller plus loin, visiter le site de l'Institut Français d'EMDR et visionner une vidéo et cet autre lien.

D'autres liens intéressants à découvrir.

L’Organisation Mondiale de la Santé recommande l’utilisation de l’EMDR pour le traitement des traumatismes. Lire la suite.

Désactiver l’émotion

« Chaque événement douloureux laisse une marque dans le cerveau, précise le psychiatre David Servan-Schreiber, qui a introduit la méthode dans l’Hexagone, et qui préside l’association EMDR-France. Celui-ci effectue alors un travail de “digestion” permettant aux émotions qui accompagnent le souvenir de se désactiver. A moins que le traumatisme ait été trop fort ou ait frappé à une période où nous étions vulnérables. Dans ce cas, les images, les pensées, les sons et les émotions liés à l’événement sont stockés dans le cerveau, prêts à se réactiver au moindre rappel du traumatisme. Dans l’EMDR, le mouvement oculaire “débloque” l’information traumatique et réactive le système naturel de guérison du cerveau pour qu’il complète son travail. »

Sans afficher de certitudes, Francine Shapiro propose un rapprochement entre l’EMDR et le sommeil à mouvements oculaires rapides, ce moment où l’on rêve mais où s’effectue également la répartition mémorielle. Car évidemment, tout repose sur la mémoire, sur l’encodage du souvenir et des émotions qui l’accompagnent. Ce qui soignerait, dans l’EMDR, c’est de « reformater » cet encodage. Replongé dans son passé afin d’être au plus près des perceptions sensorielles éprouvées au moment de l’événement, le patient est conduit, grâce à une stimulation sensorielle, à concentrer son activité cérébrale sur le présent. De cette polarisation naîtrait la possibilité de retraiter le traumatisme par dissociation de l’émotion et du souvenir. D’où le fait que celui-ci ne disparaisse pas. Il se délivre de sa charge émotionnelle, comme après un deuil.