Psychologue, EMDR et Accompagnement à la parentalité à Sète
Sharya Farida Belkhadra

Psychologie et psychothérapie

La Psychothérapie

La psychothérapie psychanalytique

Elle a pour principe le maintien du cadre théorique et des règles fondamentales de la psychanalyse, tout en permettant plus de souplesse. Comme la psychanalyse, elle a pour but, non pas la disparition des symptômes, qui sera une conséquence du travail, mais bien l’appropriation par le sujet de sa vie psychique inconsciente.

J’envisage la psychothérapie psychanalytique comme un cadre susceptible d’ouvrir un espace intermédiaire. Il favorise une situation analysante et une co-construction entre le patient et le psychothérapeute. Celles-ci doivent permettre au patient de s’approprier son histoire, ses enjeux passés et actuels, transformer les divers mouvements de sa mémoire pour en admettre une prise de conscience.

Psychothérapie Médiatisées ou Art et Thérapie

Toute création artistique est thérapeutique, car porteuse de changements et de transformations. C’est un espace de création personnelle qui est proposé au patient, l’art thérapeute assurant une fonction de maintenance et de protection afin que l’individu puisse s’exprimer librement. Au fond, par son désir de changement, le sujet souffrant se guérit par l’acte même de la création. Même si ici nous ne pouvons parler d’une guérison proprement dite, mais d’un apaisement de la souffrance, d’un mieux-être.

Il existe quatre modèles adaptés en situation groupale ou individuelle auxquels je me réfère : Le modèle cathartique, le modèle réparateur, le modèle éducatif  et le modèle analytique.

La psychothérapie médiatisée repose sur l’idée que ce n’est pas l’art en soi, mais l’activité relationnelle mettant en jeu un patient, un thérapeute et un objet ou une matière à travailler, qui est porteuse d’amélioration psychique pour le patient. Introduire une activité artistique comme un moyen d’engager un soin pour des patients réputés « difficiles » (états-limites, psychotiques, sujets gravement carencés ou traumatisés, handicapés mentaux, etc.), là ou la parole en situation d’intersubjectivité s’avère trop précaire pour eux.